École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe siècle

Lot 252
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe siècle
Portrait de Jean-Paul Marat (1743-1793), sans doute d'après un modèle de Louis-Simon Boizot Buste petite nature en biscuit. Base quadrangulaire en onyx (petits éclats et manques visibles). Hauteur totale: 24 cm Largeur: 16 cm Hauteur de la base: 6 cm Figure emblématique de la révolution dont il incarne l'extrême gauche, Marat, mort tragiquement sous le couteau de Charlotte Corday est tout de suite érigé en martyr. Jacques-Louis David s'engage dès le lendemain de sa mort à transmettre à la postérité l'effigie de «l'ami du peuple», adversaire farouche du roi et des girondins qui dans son journal laisse cette phrase célèbre: «rien de superflu ne saurait appartenir légitimement, tandis que d'autres manquent du nécessaire». Si de nombreux dessins, tableaux et gravures existent du tribun, plus rares sont les effigies sculptées le représentant. Bien que non marqué ce portrait très rare pourrait correspondre avec la version en biscuit modelée sous la direction de Boizot qui apparaît dans le registre d'enfournement de la Manufacture de Sèvres de mai 1794, conjointement à ceux des deux autres martyrs de la Liberté, Chalier et Lepeletier de Saint-Fargeau. Bibliographie: Cat. Expo.: La manufacture des lumières. La sculpture à Sèvres de Louis XV à la révolution, Sèvres, Cité de la céramique, septembre 2015 - janvier 2016, p. 279, n° 263.
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